Gourou

Gourou
Un homme pieux

mardi 23 février 2010

La ville sainte

Vârânasî ! La ville sainte entre toutes. Sur les rives du Gange, tous voudraient y mourir, y être brûlés et les cendres jetées dans ce fleuve sacré.
Découvrir Vârânasî est une chose hallucinante, quadrillée de petites rues, surpeuplée et bruyante à un niveau décourageant. S'y promener, c'est aussi la rencontre des vaches, des singes et des cochons à qui personne n'oserait faire de mal. Tout cela s'accompagne évidemment des aspects négatifs car il faut constamment vérifier où l'on pose les pieds.
Il y a là beaucoup de pèlerins  qui vont au Gange, mais aussi aux nombreux temples qui sont à proximité. Tous ont cette dévotion pour y faire leurs ablutions tôt le matin et faire une balade sur le fleuve. Les ghats sont peuplés en plus des Indiens des nombreux touristes qui cherchent à comprendre ou tout simplement à être témoin de toute cette agitation. Nous avons passé quatre jours dans cette ville grouillante. Nous avons tout de même fait un tour en barque à la levée du jour pour constater la foi des ces gens. Il faut les voir se purifier, se laver, y boire quelques gorgées dans cette eau probablement la plus polluée du monde. Il faut savoir que la crémation se fait sur les bords de ce fleuve et que les restes y sont jetés ! Les bûchers de crémation brûlent 24 sur 24 heures ; ça prend presque 4 heures pour brûler un corps et 350 kg de bois pour le consumer totalement. C'est pour les riches, les pauvres se contentent de fours électriques.
Tous les soirs, il y a sur les ghats, des pujas, cérémonies au fleuve. Hauts en couleur et bruyants à souhait, ils attirent énormément des pèlerins et bien sûr les touristes qui assistent en état de recueillement. Très impressionnant.
Indescriptible toute cette atmosphère qui baigne les ruelles et les ghats ; il y a en plus tous ces marchands qui veulent vous attirer dans leurs boutiques, les conducteurs de touk-touk ou de rickshaw qui vous proposent toutes sortes de tours. Ce que ça peut être tannant de presque toujours dit non et comme ils sont tous collés les uns aux autres...
Là comme ailleurs, il faut négocier ferme, mais rendu à la fin du voyage, nous avons heureusement quelques trucs.
C'est surtout la vieille ville qui intéresse et le déplacement en vaut la peine.

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